Almaviva
2017 a été une année inhabituelle – chaude et extrêmement sèche, avec 178 litres de pluie, mais il y a eu un peu de pluie après la récolte 2016, donc le sol a eu un peu d’eau]- et la récolte et tout le cycle ont été deux à trois semaines plus tôt que la normale. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’Almaviva 2017, dont les vignes ont connu des rendements extrêmement faibles (10 hectolitres par hectare dans les parties plus anciennes, 36 hectolitres par hectare dans les jeunes vignes) et ont produit un jus concentré. L’assemblage mis en bouteille est composé de 65% de cabernet sauvignon, 23% de carmenère, 5% de cabernet franc, 5% de petit verdot et 2% de merlot, assez similaire au 2016, et le taux d’alcool a atteint 14,6% avec un pH de 3,65 et 4,9 grammes d’acidité (mesurée en acide tartrique). Il a mûri en barriques de chêne français (dont 825 neuves) pendant 19 mois. C’est un millésime plus mûr, plus rond et plus doux, avec une acidité modérée et une bouche tendre, et il est vraiment marqué par des températures très élevées toute l’année. Ils ont utilisé un peu plus de Petit Verdot dans l’assemblage, mais il n’y a pas de surmaturité. Le vin montre quelques arômes d’herbes (je remarque vraiment la touche du Carmenère cette année). Les vendanges sont extrêmement précoces (trois semaines plus tôt que d’habitude !) et ont permis de maintenir la tension dans le vin, qui a une bouche polie et des tanins très ronds. Il s’agit d’un assemblage rouge de belle facture, et ils ont réussi à surmonter les difficultés de l’année ; je vois le style de quelque chose entre 2016 et 2015, assez compact. Il pourrait nécessiter un peu plus de vieillissement en bouteille pour s’ouvrir, et il devrait se développer joliment en bouteille. 180 000 bouteilles produites. Il a été mis en bouteille en janvier 2019.
Information allergène
Contient des sulfites.
UGS: 101682-1